Le départ se fait sur la place du Foirail du village de Montredon-Labessonnié, près de l'église Saint-Jean-Baptiste.
On remonte la Grand’Rue, on tourne à gauche en passant devant la Maison de Retraite pour ensuite rejoindre la RD 59. Un chemin de terre longe la D59, on prend la direction des hameaux du Sales et de Roucayrols.
A droite, on emprunte une partie du GR 36 (balisage rouge et blanc) sur presque 6 km, Le point culminant de la rando se situe au lieu-dit Le Plegadou à 642 mètres.
Tout de suite après avoir traversé la RD 89, vous ne manquerez pas de contempler sur votre gauche le magnifique panorama sur les Monts de Lacaune et le Roc du Montalet. A cet endroit, vous trouverez notre panneau indiquant les gites et chambres d’hôtes du Moulin du Barthas (vous êtes à moins de 5 minutes en voiture). Vous vous dirigez ensuite vers les hameaux, de Blaucau, Granquié, puis Blaucavet. Une jolie descente d’un peu moins de 2 km vous transporte vers la vallée enchanteresse de l’Houlette. Vous traverserez à gué le ruisseau de l’Houlette (attention, en période de crue, ce sera impossible).
La confluence de deux ruisseaux, les ruines du moulin, la vallée verdoyante riche en fougères, notamment de très belles scolopendres, les arbres, tout est réuni pour vous transporter dans un univers féérique. Des buis centenaires qui autrefois peuplaient la vallée, il ne reste plus grand-chose, la redoutable pyrale du buis ayant tout dévasté, cependant des jeunes pousses apparaissent donnant quelques espoirs. On suit le ruisseau sur environ 500 mètres pour atteindre une passerelle que l’on franchit, ensuite on entreprend la remontée en lacets jusqu’au lieu dit Les Collines. On oblique vers la droite en passant devant le zoo des 3 vallées. Ensuite, on rejoint le village par un petit sentier longeant l’entrée du zoo sur la droite.
Quelques recherches sur le sentier de l’Houlette m’ont amené à découvrir cet article de la Dépêche du 29 novembre 2017. La correspondante locale y a écrit ces quelques phrases :
« En découvrant les reliques des moulins oubliées au fond du vallon, on se dit qu'il fut un temps où ces lieux résonnaient d'autres sons que ceux des bois qui craquent et de l'eau qui coule. Outre le bruit des meules écrasant le grain, on pouvait entendre les voix des sabotiers qui, l'été, travaillaient le bois vert de l'aulne pour y creuser la forme primitive des sabots qui seront achevés plus tard une fois le bois sec. Si plus rien ne subsiste de ce travail saisonnier qui produisait environ 4 000 paires de sabots par an avant 1914, certains murs des moulins sont encore debout, plus émouvants encore lorsque l'on y trouve, appuyée, une meule tournante, endormie à tout jamais… »
Lors d'un séjour en gite ou en chambre d'hôtes pour une ou plusieurs nuits, vous pourrez découvrir cette belle randonnée :
La Maison du Meunier, La Fenial ou en chambres d'hôtes,